Mes textes et pensées

J'ai écrit ce court texte en juin-juillet 1994. J'ai essayé de le modifier le moins possible pour en garder l'idée et le ton original. Le titre est cependant nouveau.

Quand on est obligé d'aimer son prochain

Tout le monde reste indifférent face au reste du monde. Tout le monde s'occuppe de ses intérêts, de son propre profit, c'est chacun pour soi.

Pourtant, n'avez-vous jamais vu, dans les films, en temps de guerre ou d'épidémie, des familles autrefois ennemies qui s'unissent pour combattre le mal. Pour la survie du village menacé, pour résister à l'attaque de l'ennemi, parce qu'on se rend bien compte que seul, on n'est pas assez fort. On connait alors entraide, partage, fraternité, charité,... Wow! on se croirait au paradis!

Mais ceci est en temps de guerre ou de catastrophe. N'est-on capable d'aimer son prochain que dans la haine d'un tiers ennemi? Pourquoi est-ce que ça prend une tempête de verglas ou un ouragan pour parler avec certains voisins? Parce que c'est à ce moment-là qu'on se rend compte qu'on a besoin l'un de l'autre? Pourquoi a-t-on besoin que l'autre côté de la terre nous déclare la guerre pour faire la paix avec nos pays voisin?

A-t-on vraiment besoin d'une menace extra-terrestre pour réaliser que tous les humains, nous sommes faits pour survivre ensemble?


Nathalie Caron
Citoyenne de la Terre et de l'Univers


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